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Grâce à l'intervention des équipes de créateurs présentant une oeuvre spécifique à chaque lieu, il s'agit de révéler une relation intime entre une architecture contemporaine et un site patrimonial
Point de manifeste derrière le Festival des Architectures Vives, mais plutôt l'affirmation d'une évolution de la pratique architecturale qui, intégrant tous les domaines connexes à sa culture, n'hésite plus à s'affirmer dans ses réalisations. Les Architectures Vives sont mutantes et évolutives par nature, elles sont chaque fois ponctuelles, arrachées à l'urgence du présent.Lassés des a priori formels ou esthétiques, elles font leur miel de l'expérimentation. Alors forcément, elles ont le sens de l'humour, autant que de l'humilité. Quand on voudrait figer l'architecture dans le miroir de la grande Histoire et du Patrimoine, les Architectures Vives préfèrent pour leur part, la prérogative de l'usage au droit de l'auteur. Elles sont copyleft dans leur attitude et se réjouissent sincèrement de toute réappropriation libre et constructive. Refusant l'immuable, le temps du festival elles questionnent notre environnement quotidien.
S'adressant à un large public, elles proposent une aventure sensitive, offrent un regard décalé. Elles se positionnent comme un révélateur. Les architectures Vives sont objet de désir, d'envie et souhaitent simplement retrouver le sens du plaisir, offrir du sensible et du tactile.Festival des Architectures Vives 20105ème Edition à MontpellierEntre ombre et lumièrePour cette 5ème édition du Festival des Architectures Vives à Montpellier les lieux choisis sont en adéquation avec cette ville historique. Une de ses richesses est la présence dans l'Ecusson de nombreux hôtels particuliers. Aujourd'hui, Montpellier en compte plus de soixante-dix. Nombre de ces hôtels et cours intérieures privés, ne sont pas accessible au public. Ainsi, l'objectif de ce festival est double. D'une part ouvrir aux habitants ces sites emblématiques, leur faire découvrir les lieux cachés de leur propre ville.D'autre part, grâce à l'intervention des équipes de créateurs présentant une oeuvre spécifique à chaque lieu, il s'agit de révéler une relation intime entre une architecture contemporaine et un site patrimonial.Dans leur histoire les cours, espaces semi-publics semi-privés, se sont vus attribuer des fonctions très diverses entre lieu de représentation, d’accueil de distribution, mais aujourd’hui les cours restent inhabitées. Dénuée de toute fonction, elles se présentent comme de simples espaces traversés pour rejoindre un lieu privé. Oubliées, car inaccessibles, ou oubliées car inappropriées, ces cours disparaissent petit à petit d’une connaissance commune, voir d’un imaginaire collectif. Elles deviennent de véritables espaces oubliés et pourtant possèdent une spécificité propre, jouant entre ombre et lumière, offrant une possibilité de magnifier ces lieux par peu de chose.Jouons de cette nuance poétique et déroutante, révélons ces spécificités le temps du Festival. Les espaces deviennent confus, ouvrons les à la lumière. Retrouvons, le temps du festival le plaisir de parcourir la ville pour déambuler de surprises en surprises. Retrouvons et révélons par des jeux d’espaces de couleurs et de matières… les qualités de ces cours et leurs particularités.Redonnons leur vie, grâce au plaisir du lieu, à un imaginaire de ville habitée et non simplement traversée. L’architecture contemporaine par jeu révèlera et réveillera des sites endormis. Entre ombre et lumière, recherchons simplement le plaisir de l’espace, de l’architecture et de la ville.