Souvent, dans les ouvrages parcourus pendant le développement de cette étude on a remarqué l’emploi régulier des mots fonctionnel et fonctionnalisme, leurs sens, cependant, ont été assez variables: à la fois, une conception utilitariste ou motivé par les nécessités, d’un bâtiment ayant pour caractère la recherche de simplicité formelle par l’absence de détails décoratifs, ou encore par l’emploi d’une modularité souvent structurelle et aussi des projets conçus à travers l’emploi d’une norme de composition formelle héritière de la doctrine classique ou baroque (2), parmi d’autres compréhensions possibles. De manière synthétique, à partir de l’observation de la véritable pluralité d’approches pour ces termes, on pourrait comprendre que fonctionnel et fonctionnalisme ne sont pas des concepts fermés. D’autre part, leurs sens, étant variable, nous laissent dévoiler leurs véritables usages et importances: une idée qui se constitue en catégorie, employée soit comme outil ou matrice conceptuelle d’analyse qui comparaît au début du travail de conception architecturale, soit comme but à atteindre, c’est à dire, comme réponse formelle à une problématique posée. Les travaux, en dépit de sa formation de médecin, de Tenon s’inscrivent dans le premier groupe. Parmi la majorité des architectes de la période, il n’y avait pas beaucoup d’entre eux qui avaient abordé directement la problématique liée au fonctionnel ou au fonctionnalisme. Toutefois, malgré cette absence, nous pouvons dire qu’ils connaissaient entièrement le sujet, au moins sur ses aspects plus restreints.
Selon Kaufmann, Ledoux était partiellement adepte à la doctrine fonctionnaliste et dans un commentaire de cet architecte à propos de l’un de ses projets, il dit que tout était motivé par la nécessité. Malgré ce commentaire, Ledoux ne s’inscrivit pas parmi les architectes partisans du fonctionnalisme (3). En vérité, la démarche projetuelle (esthétique?) particulière au XVIIIème siècle avait un double compromis avec la mathématique et la physique par le biais de la géométrie. Le concept tant employé de “nature” ne comportant pas le sens contemporain d’écologie, l’idée de base était de comprendre la nature (4) par la méthode de l’observation empirique des différents phénomènes. Au fur et à mesure que les relations intrinsèques à ces phénomènes étaient dévoilées, passaient-elles à être démontrées par des énoncés mathématiques. Ceci signifiait, en outre, que ces phénomènes passaient aussi par le crible de la géométrie.
Par cette méthode, la physique et la mathématique comparaissaient à la fois comme modèles de raisonnement analytique et comme modèles de représentation. Cette méthode permettant l’interprétation algébrique de toutes relations de la nature, était aussi nommée rationnelle car elle avait pour compromis de dévoiler les vérités de la nature en utilisant tous les outils mis à disposition par les facultés cognitives. Ce grand effort de produire des approches rationnelles parcourut toutes les disciplines. Dans l’architecture cet effort sera traduit par l’expérimentation constante, par l’utilisation des formes géométriques, par la recherche de la vérité des matériaux et de la simplicité par l’abolition des excès décoratifs du passé (5). Les trajectoires de Poyet, Boullée, Ledoux, Gondoin, Blondel et autres, sont des exemples typiques de ces démarches.
L’architecte Bernard Poyet, qui travailla avec Tenon pour le développement des solutions spatiales présentées dans ses Mémoires sur les hôpitaux de Paris, lui non plus n’a pas abordé d’une manière théorique les questions sur le fonctionnel, néanmoins, le projet qu’il a proposé sur l’île des Cygnes pour remplacer l’Hôtel-Dieu de Paris (voir figures ci-dessus) fut composé de manière entièrement fonctionnelle. Kaufmann (6) décrivit que Poyet avait conçu un édifice en forme d’une immense rotonde qui contenait outre des grandes salles pour les malades reliées par de grands couloirs circulaires qui contenaient également des dortoirs pour le personnel ainsi que des aires de soins. Le bâtiment accueillait un total de plus de cinq mille patients. Une chapelle était placée dans le centre du patio crée au mielleux de l’édifice d’une manière telle que les patients pouvaient assister aux messes. Kaufmann dit encore que ce projet récolta de nombreuses éloges par la simplicité de la solution extérieure ainsi que par le sens de praticité démontré à travers la distribution dans l’agencement de l’intérieure.
Etienne-Louis Boullée, personnage central de l’architecture dite révolutionnaire du XVIIIème siècle, écrivant sur lui même, dit que “el ciudadano Boullée, profesor de Arquitectura en las Escuelas Centrales, guiado por amor a su arte, ha dedicado su vida a investigar sobre todo aquello que pudiese acelerar el progresso. Por medio del estudio de la naturaleza, ha adquirido una nueva teoría de los corpos, y, por medio de su aplicación a la arquitectura, ha llegado a demonstrar que emana de los principios constitutivos de este arte" (7). A travers cette petite citation on aperçoit les similitudes entre la pensée de cet architecte et la philosophie de son temps.
Continuons, maintenant sur les rapports entre l’idée de nature et conception architecturale: “el arquitecto, como aquí le vemos, debe ser capaz de manejar la naturaleza; con sus preciosas virtudes debe producir el efecto de sus imágenes y domar nuestros sentidos" (8). Boullée affirma, donc, que l’architecte doit connaître la nature en général et la nature des corps en particulier pour qu’il puisse atteindre (émouvoir?) les sens de l’observateur. De quelle manière? “El arte de producir imágenes en la arquitectura proviene de los efectos de los cuerpos y es lo que constituye la “poesía”. Es por medio de los efectos que producen las masas en nuestros sentidos por lo que llegamos a distinguir los cuerpos ligeros de los cuerpos masivos, y es por medio de una certera aplicación que no puede provenir más que del estudio de los cuerpos, por lo que el artista llega a conferir a sus producciones el caráter que les es propio” (9).
Pour Boullée, l’un des buts de l’architecture serait de produire des émotions en touchant la perception (visuelle) et, pour cela, il est nécessaire que l’architecte sache jouer avec les formes. Pour bien travailler avec ces “jeux” de formes, il faudra à l’architecte une étude rigoureuse des corps et de la nature. Néanmoins, le travail sur les formes doit respecter la symétrie puisque “los principios constitutivos de la arquitectura nacen de la simetría, la imagen del orden, ya que toda disparidad es indignante en un arte fundamentado sobre los principios de la paridad” (10). A ce point Boullée introduisit encore une idée très répandue pendant le siècle des lumières: la notion d’ordre, qui selon lui est fondamentale puisque l’image d’ordre et l’image de la perfection, sont toutes deux constituantes de la symétrie, principe constitutif de l’architecture.
Encore sur la notion d’ordre et d’autres questions associées, Boullée continue à réfléchir sur l’importance de l’architecture, en même temps qu’il établit une double méthode: de conception et d’intervention sur l’environnement. Il proposa, après avoir imaginer un pays quelconque rasé par une grande barbarie, ceci: “después de haber recorrido el país para conocerlo y tomar nota de la reserva de tierras apropriadas para el cultivo, debería levantarse el plano del país para hacer la distribución y constatar las propriedades. Para resguardarse de las inclemencias del tiempo se construirían cabañas como aquellas de nuestros primeros padres; después se levantarían edificios de primera necesidad para la conservación de los bienes de la tierra y para albergar los animales domésticos” (11). Ici on dévoile déjà une méthodologie: réaliser, au départ, un grand relevé pour en suite commencer à proposer des solutions: la distribution des activités et des populations. Cette distribution aurait dû être réalisée en parcourant un schéma hiérarchique qui détermine les priorités: on commença par construire les bâtiments de première nécessité en employant des solutions constructives qui permettraient la production d’abris provisoire.
Outre les questions préliminaires de production d’habitations d’urgences, Boullée est conscient des besoins d’assainissement de l’environnement: “habría que emprender la labor de distribuir la salubridad por toda la extensión del país. Se purgarían las tierras librándolas de todas las cloacas que infectam el aire y lo vuelven mortal” (12).
Il prévoyait aussi l’élaboration d’un “plan directeur”, d’aménagement territorial et urbain, “que serviría para constatar la disposición de ese gran conjunto. Después, una vez sujeto el plan a las variables de la naturaleza y combinado de acuerdo con el clima del país, las ciudades se asentarían en los lugares más favorables a su destino” (13). Il est curieux d’observer la visée sur l’ensemble et les rapports qu’il concevaient entre les parties et le tout ainsi que entre architecture et environnement.
Etonnante aussi la manière assez détaillée par laquelle il prévoyait la solution des problèmes techniques, d’après une visée sur la salubrité, tels que les réseaux d’eau et d’égoûts: “estarían dispuestas de forma que los vientos habituales pudieran renovar el aire constantemente. Para establecer la limpieza de la que nace la salubridad, el agua sería llevada a todos los lugares de la ciudad por medio de acueductos, depósitos, etcétera. Los desagües estarían combinados por medio de alcantarillas, para que, de esta forma, no quedase ninguna inmundicia estacada” (14).
Jusqu’à ce point, les questions sur le fonctionnel et sur le fonctionnalisme étaient abordées par Boullée d’une manière implicite, malgré les approches constantes sur les besoins (de l’Etat, des villes et de leurs populations) et sur les variables – du point de vue de la conception – relevées de la compréhension de la nature. Maintenant, l’approche sera mieux cernée sur les convenances d’accès ou de circulation, basée sur la question de la localisation territoriale des équipements: “los monumentos públicos útiles o agradables estarían colocados de la manera más cómoda para sus habitantes; además, estarían repartidos de manera que pudiesen formar el conjunto más bello dentro de la ciudad. Todo lo que pudiese favorecer el comercio estaría previsto por medio de comunicaciones sin número y por el establecimiento de canales, puertos, etcétera. La ciudad capital, donde se tratan los asuntos de Estado y de donde todo emana, estaría asentada en el centro de ese gran conjunto. El recinto del país estaría formado por todo aquello que pudiera favorecer la defensa” (15). On peut s’apercevoir aussi de sa visée symbolique lorsqu’il situe la ville capitale, d’où émane tout le pouvoir, dans le centre de son pays imaginaire. Pour conclure, Boullée dit qu’il imagine que ce grand plan est semblable à l’arbre de la science, puisque “de un centro común partirían todas las ramificaciones benéficas, cuyas ramas se extenderían por todo este asentamiento embellecido por la poesía encantadora de la arquitectura” (16). Il faut encore voir là une visée symbolique mêlée d’une vision structurale, hiérarchisée et, pourquoi pas dire fonctionnaliste?
Dans les parties de son Essai consacrées à la discussion des différentes typologies architecturales (basilique, théâtre, palais, etc.) le raisonnement de Boullée est plein d’allusions à l’idée de fonctionnel et on trouvera à nouveau tous les éléments signalés antérieurement. Déjà, dans la section ou se discute un monument destiné à la célébration religieuse, il posa clairement un élément d’usage d’importance capital pour la programmation de son espace: “excitar en nosotros una profunda veneración: he ahí la meta de las ceremonias religiosas. Es por ello necesario utilizar todos los medios convenientes para darles un carácter de grandeza y de majestuosidade” (17). Outre l’utilisation de la nature comme élément architecturale, il commença par placer son monument sur le sommet d’une butte qui dominait la ville “para anunciar con toda la dignidad posible” (18), démontrant un fusionnement d’aspects symboliques et d’aspects fonctionnels. L’ensemble était composé de la manière la plus simple, c’est à dire, dépourvue d’excès décoratif que montrant ou employant ainsi les “matériaux” tels qu’ils sont. Dans ce projet, il essaya aussi d’aviver l’ouïe, la vision et l’odorat des usagers à travers l’emploi de la propre végétation. (19)
D’après les raisonnements présentés par Bollée lui-même au cours de son Essai, l’affirmation de Kaufmann de ce que “el funcionalismo tampoco desempeña papel alguno en sus obras” (20) est douteuse (21). Boullée, comme on l’avait déjà signalé, n’employa jamais les mots fonction, fonctionnel, fonctionnaliste ou fonctionnalisme, toutefois il était conscient de la fonction en tant que catégorie de projet ainsi que de ses sous catégories, telles que l’utilité et l’usage, la notion d’échelle, les déplacements, etc. et il était “un artista de los pies a la cabeza, consciente siempre de que la forma debe ser el fin último del arquitecto” (22), mais un artiste qui ne négligeait pas la “fonction” puisque “la arquitectura une evidentemente la utilidad con el agrado. Las concepciones que pertenecen a la arquitectura abarcan desde la cabaña rústica hasta la disposición general de un gran imperio” (23). Ou encore “a imitación de la naturaleza, el arte de realizar grandes imágenes en arquitectura consiste en disponer los cuerpos que conformam el conjunto general, de manera que tengan mucho juego, que en sus masas tengan un movimiento noble, majestuoso, ... En el conjunto, el orden de las cosas debe estar combinado de manera que podamos, en un solo golpe de vista, abrazar la multiplicidad de objetos que las componen. ... En su totalidad, las partes accesorias, combinadas con arte, deben dar al conjunto la mayor riqueza posible, y es esa riqueza alegremente repartida la que da lugar a la pompa y la magnificencia” (24).
Alors, était Boullée un architecte fonctionnaliste? Evidemment la réponse sera négative si l’on considère le fonctionnalisme comme étant simplement un style. Néanmoins, la réponse sera positive si l’on considère le fonctionnel comme étant une catégorie de projet, parmi d’autres. Et, si l’on parle de catégorie immédiatement on pensera à méthodologie. Là, il faudra revenir aux travaux de Tenon.
Comme nous l’avons dit, l’analyse élaborée par Tenon est entièrement liée à la pensée de son époque. Tenon exécuta l’étude de plusieurs hôpitaux opérationnels à Paris, selon la méthode d’analyse des phénomènes de la nature, suivant rigoureusement les paradigmes des lumières: une vaste enquête, où l’observation et la comparaision ont été menées à leurs consequences ultimes. Outre les dispositifs méthodologiques, toujours en conformité avec son époque, il proposa aussi un manuel. De quel genre était ce manuel? Malgré la présence de plusieurs projets (25), il ne proposa pas un manuel compositif pour les hôpitaux car son objectif principal était de produire un matériel de référence au service des architectes. Dans le résumé de son cinquième mémoire, Tenon dit que "et comme ce que nous disons se rapporte essentiellement à nos Hôpitaux de Paris, & ne conviendroit point à la lettre à d’autres Hôpitaux, soit du Royaume, soit étrangers, nous avons cru devoir mettre en garde ceux qui prendroient quelque confiance dans ces Mémoires: c’est pour cette raison que nous avons expliqué les usages de chacune des pièces de ces Hôpitaux, que nous en avons donné les dimensions, &, autant que nous l’avons pu, nous sommes remonté au principe de leur formation & de leur distribution, que nous les avons mises sous les yeux dans l’ordre où nous concevons qu’elles doivent être rangées, afin que les Architectes qui auront à construire des Hôpitaux, saisissent dans ces explications, ces principes, ces plans, ce qui seroit applicable au besoin de chaque Ville, à la nature de leurs Hôpitaux, à leur climat, aux productions du pays, au culte, aux loix, aux mœurs; car tout cela introduit des différences plus ou moins considérables dans ces sortes de Maisons" (26).
notes
1
Une partie de cette étude a été présentée dans le Congreso Internacional: el futuro del arquitecto (Mente, Territorio, Sociedad); UPC/DEP. Projectes D’arquitectura; Barcelona, España, 7-11 de junio 2000 sous le titre: L’hôpital, ou la fonction dans l’architecture. L’étude ici présentée a été divisée en six parties. Chacune d’entre elles pourra être lue indépendamment puisque dans chacune des sections sont développés de différents sujets. Cependant, pour mieux comprendre le sujet de base, c’est à dire, la discussion d’une idée de fonction en particulier et son appropriation pour l’architecture, le lecteur devra avoir en tête qu’un tel sujet est développé tout au long des six parties. La sixième partie comprend les conclusions formulées pour cette étude ainsi que la bibliographie parcourue. Les autres parties de cette étude son:
SILVA, Kleber Pinto. "A idéia de função para a arquitetura: o hospital e o século XVIII – parte 1/6. Considerações preliminares e a gênese do hospital moderno: Tenon e o Incêndio do Hôtel-Dieu de Paris". Arquitextos, n.009. Texto Especial nº 060. São Paulo, Portal Vitruvius, fev. 2001 <www.vitruvius.com.br/arquitextos/arq000/esp052.asp>.
SILVA, Kleber Pinto. "A idéia de função para a arquitetura: o hospital e o século XVIII – parte 2/6. A gênese do hospital moderno: saberes, práticas médicas e o hospital". Arquitextos, n. 010. Texto Especial nº 060. São Paulo, Portal Vitruvius, mar. 2001 <www.vitruvius.com.br/arquitextos/arq000/esp060.asp>.
SILVA, Kleber Pinto. "A idéia de função para a arquitetura: o hospital e o século XVIII – parte 3/6. Disciplina ou formação do pensamento: a Razão das Luzes, Tenon e o hospital". Arquitextos, n. 012. Texto Especial nº 070. São Paulo, Portal Vitruvius, maio 2001 <www.vitruvius.com.br/arquitextos/arq000/esp070.asp>.
SILVA, Kleber Pinto. "A idéia de função para a arquitetura: o hospital e o século XVIII – parte 4/6. Disciplina ou formação do pensamento: modelar o olhar, modelar o espaço". Arquitextos, n. 014. Texto Especial nº 085. São Paulo, Portal Vitruvius, jul. 2001 <www.vitruvius.com.br/arquitextos/arq000/esp085.asp>.
SILVA, Kleber Pinto. "A idéia de função para a arquitetura: o hospital e o século XVIII – parte 5/6. Função, um Conceito?: Função x Funcionalidade x Funcionalismo". Arquitextos, n. 016. Texto Especial nº 095. São Paulo, Portal Vitruvius, set. 2001 <www.vitruvius.com.br/arquitextos/arq000/esp095.asp>.
SILVA, Kleber Pinto. "A idéia de função para a arquitetura: o hospital e o século XVIII – parte 6/6. Função, um Conceito?: Aprendendo com Tenon e Considerações Finais". Arquitextos, n. 019. Texto Especial nº 111. São Paulo, Portal Vitruvius, dez. 2001 <www.vitruvius.com.br/arquitextos/arq000/esp111.asp>.
2
Ceci si l’on emprunte les catégories définies par Emil Kaufmann dans son ouvrage La arquitectura de la ilustración: barroco y postbarroco en Inglaterra, Italia y Francia, Barcelona, Gustavo Gili, 1974.
3
“La doctrina del funcionalismo, que a tantos fascinó en la Era de la Razón, encontró en Ledoux un partidario..., pero sólo en cuanto teoría, nunca en cuanto práctica. Él mismo creía que no había “arte” alguno en su sobrio diseño para una granja: tout... est motivé par la nécessité. Incluso en esto diseño podemos detectar un juego casi sofisticado de contrastes entre los diversos huecos, así como entre los huecos y el muro. Por lo visto, es casi imposible que la arquitectura escape a la eterna atracción humana hacia las formas”. KAUFAMANN, E., op. cit., p. 200.
4
Il ne faut pas oublier qu’au XVIIIème siècle il n’y avait aucune opposition entre sciences de la nature et sciences de l’esprit. Pourtant, le terme nature désignait l’existence physique et de l’esprit.
5
STAROBINSIKI, J., 1789, os emblemas da razão, São Paulo, Cia. das Letras, 1988, p. 54-55.
6
KAUFAMANN, E., op. cit., p. 192-193.
7
BOULLÉE, E.-L., Arquitectura. Ensayo sobre el arte, Barcelona, Gustavo Gili, 1985, p. 23.
8
BOULLÉE, E.-L., op. cit., p. 30.
9
Ibidem.
10
BOULLÉE, E.-T., op. cit., p. 31.
11
Ibidem.
12
Ibidem.
13
BOULLÉE, E.-T., op. cit., p. 32.
14
Ibidem.
15
Ibidem.
16
Ibidem.
17
BOULLÉE, E.-L., op. cit., p. 62.
18
Ibidem.
19
BOULLÉE, E.-L., op. cit., p. 63.
20
KAUFMANN, E., op. cit., p. 195.
21
Il est possible de comprendre cette affirmation si l’on considère le contexte de l’époque dans laquelle cet ouvrage a été conçu (1955). Dans les années 50 l’architecture dite “moderne” était très à la mode, par ce côté, rappelons nous, que c’etait encore la période de reconstruction de l’Europe du post-guerre. D’un autre côté il y avait les termes “Functional Architecture” et “International Style” forgés à partir d’une exposition d’architecture réalisée en 1932 au Museum of Modern Art de New York qui désignait non plus une cathégorie de projet mais un “emballage” formel: un style. Voir à ces sujets, LEUTHÄUSER, G. & GÖSSEL, P., Funktionale architektur: der internationale stil, Köln, Benedikt Taschen, 1990 et ARGAN, G. C.. A época do funcionalismo, in: Arte moderna. São Paulo, Cia. Das Letras, 1992, p. 263-506.
22
KAUFMANN, E., op. cit., p. 195.
23
BOULLÉE, E.-L., op. cit., p. 135.
24
BOULLÉE, E.-L., op. cit., p. 69-70.
25
N’oublions pas que les hôpitaux figuraient dans la partie des Mémoires où il proposa la manière de résoudre le sérieux problème d’hospitalisation de la population parisienne. Ces propositions étaient destinés à répondre, avec une solution concrète, sur les questions qui lui étaient posées par l’Académie Royale de Sciences.
26
TENON, J., op. cit., p. 420-421.
à propos de l'auteur
Kleber Pinto Silva. Architecte ; Docteur ès Architecture (FAU/USP, 1999) ; Professeur Assistant-Docteur auprès du Département d’Architecture, UNESP, Brésil et Chercheur-Associé auprès du LA/A Laboratoire Architecture / Anthropologie, Ecole d’Architecture de Paris-La Villette.